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Pourquoi mettre en place une politique menstruelle sur les campus ?

Erreurs fréquentes lors de l’installation d’un distributeur hygiénique et comment les éviter (1)

Les enjeux liés aux règles sont encore trop souvent sous-estimés dans le milieu étudiant, alors même qu’ils ont un impact direct sur l’accès aux cours, le bien-être, la santé et l’inclusion. De plus en plus d’universités, écoles et CROUS choisissent aujourd’hui d’agir en mettant à disposition des protections périodiques gratuites ou à très faible coût.


Mettre en place une véritable politique menstruelle à l’échelle du campus est donc devenu un marqueur d’engagement social, d’égalité et de modernité.

 

 

1. Introduction

Les étudiantes sont particulièrement exposées à la précarité menstruelle : budgets serrés, imprévus, manque d’accès à des protections adaptées ou simplement absence d’équipements dans certains bâtiments. Ces difficultés peuvent entraîner des absences en cours, de l’inconfort, du stress ou un sentiment d’exclusion.

C’est pourquoi une politique menstruelle pensée à l’échelle de tout le campus est devenue un enjeu majeur pour les établissements d’enseignement supérieur souhaitant améliorer le bien-être et l’inclusion au sein de leur communauté.

 

2. Spécificités des campus

Fort volume d’utilisatrices

Les universités regroupent plusieurs milliers d’étudiantes, souvent réparties sur de nombreux bâtiments, résidences et bibliothèques. Cette concentration implique un besoin important en protections périodiques, ainsi qu’une organisation logistique adaptée.

Diversité des profils

Les étudiantes sur les campus sont extrêmement variées : jeunes adultes, étudiantes internationales, étudiantes en situation de précarité, étudiantes vivant en résidence ou fréquentant les locaux de manière irrégulière. Toutes n’ont pas les mêmes habitudes, besoins ou préférences en matière de protection.

Budget limité pour certaines étudiantes

La précarité menstruelle touche de nombreuses jeunes femmes. Le coût des protections peut devenir un obstacle réel, conduisant parfois à improviser des solutions dangereuses ou à s’absenter en période de règles.

Ces spécificités démontrent l’importance d’une action structurée, pensée pour l’ensemble du campus et accessible à toutes.

 

3. Étapes pour créer une politique menstruelle campus

Analyse des besoins et écoute des étudiantes

La première étape consiste à interroger les étudiantes sur leurs habitudes, besoins et attentes. Questionnaires, ateliers ou échanges avec les associations permettent de mieux comprendre les types de protections attendues et les lieux prioritaires à équiper.

Choix des lieux d’installation

Pour être efficace, l’accès doit être simple et cohérent. Les installations doivent se faire dans les sanitaires des bâtiments les plus fréquentés : bibliothèques, amphithéâtres, restaurants universitaires, résidences étudiantes, salles de sport, pôles de santé.
Une réflexion sur la sécurité des lieux, l’entretien et l’approvisionnement est également essentielle.

Sélection de produits adaptés

Les protections doivent répondre à plusieurs critères : composition claire, fiabilité, confort, praticité. Il peut s’agir de serviettes, tampons sans applicateur, ou protections bio.
Il est important de proposer des produits de qualité, certifiés, tout en maîtrisant le budget global de l’établissement.

Cleanitud accompagne les établissements dans ce choix en proposant des protections sélectionnées pour leur composition responsable et leur impact réduit.

Sensibilisation et communication interne

Une politique menstruelle n’est réellement efficace que si elle est visible et comprise. Affiches, messages dans les sanitaires, communications sur les réseaux internes ou réunions d’information permettent d’expliquer la démarche, de normaliser le sujet et d’encourager l’utilisation raisonnée des protections.

Implication des associations étudiantes

Les associations jouent un rôle clé dans la réussite du projet. Elles peuvent participer aux enquêtes, relayer l’information, organiser des actions de sensibilisation ou contribuer à l’amélioration continue du dispositif. Leur implication renforce l’adhésion et la cohérence du programme.

 

4. Avantages d’une telle politique

Mettre à disposition des protections périodiques sur un campus présente de nombreux bénéfices :

  • Amélioration de l’égalité des chances et réduction des absences liées aux règles

  • Bien-être renforcé pour les étudiantes et sentiment de sécurité sanitaire

  • Image moderne, responsable et inclusive de l’université ou de l’école

  • Alignement avec les politiques publiques en matière de lutte contre la précarité menstruelle

Il s’agit d’une démarche concrète, visible et unanimement appréciée dans les campus qui l’ont déjà adoptée.

 

 

5. Conclusion

Construire un campus réellement inclusif passe par un accès libre, simple et équitable aux protections menstruelles. En agissant sur l’information, l’accès, la qualité des protections et l’implication des étudiants, les établissements peuvent transformer durablement l’expérience de vie sur le campus et contribuer à réduire la précarité menstruelle.

 

 

FAQ

Quel budget prévoir pour équiper un campus ?

Le budget dépend principalement de trois facteurs :

  • le nombre de bâtiments et de sanitaires à équiper,

  • la fréquentation étudiante,

  • la fréquence de réassort souhaitée

Cleanitud accompagne les établissements avec des solutions adaptées à différents niveaux de budget, du déploiement limité jusqu’à une politique complète couvrant tout le campus.

Quels types de protections conviennent le mieux à une population étudiante ?

Les protections les plus demandées sur les campus sont :

  • les serviettes hygiéniques classiques,

  • les tampons avec applicateur,

  • les protections bio ou sans ingrédients controversés

L’important est de proposer des produits fiables, de qualité et adaptés à une population jeune et variée.